J’ai souhaité profiter de ce dernier billet de blogue, pour faire un bilan sur le cours. Durant cette session, j’ai appris une notion très importante : « littératie » qui concerne l’ensemble des connaissances et des compétences permettant d’interprété et produire un élément. Dans ce cours nous avons abordé plus particulièrement la litteratie médiatique, cela m’a permis vraiment de comprendre les messages et le fonctionnement des médias d’aujourd’hui qu’ils s’agissent de la télévision du cinéma ou encore de la presse… Nous avons abordé des sujets et des concepts de façon philosophiques à l’aide d’analyses filmiques et de débats vis-à-vis des messages communiqués ainsi que des idéologies du capitalisme.
Ce qui m’a surpris, c’est que la majorité des sujets abordés en cours concernaient la société de consommation, le régime capitaliste et nous en sommes plus ou moins arrivé à la conclusion que la communication de masse et le discours médiatique avaient pour but de maintenir un contrôle sur l’opinion publique et qu’il était important de dissocier images et réalité. Or nous avons utilisé beaucoup de supports visuels pour démontrer et imager les concepts étudiés mais l’industrie du cinéma est un exemple parfait des produits de masse (je suis entièrement convaincu que les films étudiés en classe étaient de parfaits exemples) mais je vois ici un paradoxe intéressant. Je m’explique, avec un esprit critique on a remarqué que dans les films de nombreux sujets philosophiques étaient abordés comme dans Paris Texas, Matrix… Pourquoi aborder des sujets philosophiques qui amènent l’individu à se questionner sur le monde qui l’entoure si le but est de contrôler son opinion ? Il est donc évident que certains produits ne sont pas faits pour contrôler ou manipuler l’opinion bien qu’il participe à faire tourner la machine capitaliste qu’on pourrait qualifier de « produit de qualité ».
J’en arrive au fait que si les hommes consomment les produits de masses c’est qu’il y avait un marché, c’est-à-dire un manque chez les individus que le capitalisme a su combler. A mon sens il s’agit d’un manque de confiance en soi qui pousse les individus à vouloir se comporter comme ceux qui ont réussi à se faire une place dans ce régime, les hommes pleins aux as, autrement dit des modèles, des guides. Je pense que si beaucoup d’entre nous suivent ces hommes et consomment ces produits c’est que cela leurs convient, tout le monde sait que s’il y a un marché, cela est dû à la demande. A mon sens il est possible de vivre dans le système capitaliste sans convoiter l’argent ou le pouvoir et de consommer des « produits de qualités », il en dépend de la volonté de l’individu.
Les textes étudiés en classe étaient également très intéressant, mais il aurait été constructif de pouvoir étudier des auteurs ayant une autre opinion, pour pouvoir comparer les points de vue, évidement ils ne sont surement pas nombreux mais il aurait été avantageux de creuser. Je veux dire que nous avons étudié beaucoup de critique et nous savons très bien qu’il est plus facile de critiquer un système et d’en trouver ses défauts que de proposer une solution. Cela dit, pour cette remarque je me base sur les courts passages des textes que nous avons étudiés et non les livres complets mais c’est l’impression que j’ai eu.
Ce cours m’a vraiment apporté beaucoup de connaissances et d’outils qui me serviront dans la vie de tous les jours. Si je devais résumer le cours je pense que la séries Black Mirror et le film V pour Vendetta illustre parfaitement les sujets abordés en cours et tout comme celui-ci ils apportent beaucoup de question sur notre monde et son système.